Si le FN est mort, la France Nostalgique est malheureusement bien vivante !

Le confit de la SNCF est l'exemple même de la France Nostalgique. Une France qui nous revoie la lumière d'un monde qui n'existe plus.

Le temps des locomtives à vapeur, la bataille du rail, les Micheline de notre enfance couleurs vanille - fraise, c'est fini ! D'ailleurs, je vous invite à visiter la cité du train à Mulhouse, c'est vraiment magnifique. Mais les conditions de vie des cheminots de cette époque n'a strictement rien à voir avec celle d'aujourd'hui.

L'extrême gauche avec sa nostagie du Front Populaire (1936 - 1938) qui a certes apporté des progrès incontestables à la classe ouvrière comme les congès payés mais qui n'a pas vu venir la montée du nazisme occupée qu'elle était avec ses luttes intestines. D'ailleurs les mêmes maux provoquent toujours les mêmes causes !

L'extrême droite avec sa nostalgie du temps des colonies banches et du gouvernement de Vichy (1940 - 1944), avec ses règles d'exceptions que l'on retrouvent encore aujourd'hui encore dans son discours. "Tout ce qui nous arrive, c'est de la faute : des juifs, des PD, des arabes, des noirs, des émigrés, des cassos... et maintenant des fiches S". Avec eux, on ouvre vite fait bien fait des camps de concentration, pour garder une France blanche catholique et pure !

Il y a gauche utopique qui rêve à haute voix d'un monde tout en rose (Oui Oui) qui ne tient pas compte de la réalité de notre société, de la globalisation de l'économie mondiale qu'on aime ou qu'on n'aime pas mais qui est incontournable et il faut faire avec !

La droite républicaine, nostalgique de Bonaparte et De Gaulle, dont elle a dénaturé l'esprit, deux grands personnages qui avaient une vraie vision du "modèle français" comme modèle universel, que la droite d'aujourd'hui n'a pas, sa vision se limtant à lorgner sur l'extrême droite : "La France reste la France", n'est-ce pas Laurent ?

Il faut arrêter cette vision manichéenne du monde : tout rose ou tout noir - les bons gentilles d'un côté et les vilains méchants de l'autre. Si c'était aussi simple, cela saurait depuis le temps. On peut aimer l'oeuvre de Céline et détester l'homme. Détester Donald Trump et aime l'amérique et les américains.

Il n'y a pas des décisions de droite ou de gauche, mais des décisions qui sont utiles directement ou indirectement pour le plus grand nombre.

Un homme politique dont j'ai oubli le nom a eu cette belle métaphore : "la politique n'est pas un bateau à moteur qui peut aller tout droit, mais un bateau à voile doit faire avec le vent. Et pour avancer, un bateau à voile doit tirer des bords : un coup à droite, un coup à gauche, un coup à droite, un coup à gauche... et cela demande du temps.