Pour qui roulent les syndicats en France ?

Les syndicalistes roulent pour eux !

Ils essayent de sauver leur job, syndicats de salariés ou patronaux. Comme les politiques, ils découvrent avec stupeur, mais peu un tard que la société française peut se passer d'eux et s'en portera pas plus mal.

Il faut dire que nous avons les pires syndicats des pays occidentaux. Même les Etats Unis, le royaume du capitalisme font mieux que nous.

Comment expliquer ce désintérêt pour les syndicats en France ?

Pendant longtemps, les syndicats ont été le "bras armé" des partis politiques de droite comme de gauche.

Quand un parti d'opposition voulait faire plier la majorité en place, elle envoyait les syndicats dans la rue, paralyser le pays et faire le coup de poing avec les forces de l'ordre. Le gouvernement en place finissait pas céder et lâcher quelques "sucreries" aux représentants des syndicats. Mais surtout, il leurs garantissait des emplosi (fictif ) bien rémunérés pour leurs militants permanents. Car ce n'est pas avec les maigres cotisations des mititants que l'on peut faire tourner la boutique. Et il faut chercher l'argent là où il est, c'est le prix de la "paix sociale".

Sauf qu'à mélanger les genres nos syndicats sont devenus plus crédibles !

Faut-il s'en réjouir ?

Pas du tout, cela témoigne d'un anarchaïsme d'un autre siècle ! Tout le monde est perdant : salariés, entreprise, la France. Des syndicalistes inaudibles, amène automatique à la surenchère pour exister. Ayant peu de pouvoir de négociation (>8% des salariés), on passe rapidement à la grève.
Comment paralyser le pays avec peu de monde !

Il vous faut moins de 200 militants syndicalistes, purs et durs, rien sous bonnet qui bouffent du patronat tous les jours.

• Une centaine d'agents de la SNCF, qui bloquent le réseau ferroviaire
• Une centaine de routiers, qui bloquent les raffineries et dépôt de carburant
• Une poignée à l'EDF

Et comme, nous sommes hypercentralisés, c'est vite la pagaille dans tout le pays. Ce qui donne du crédit au mouvement et justifie une table ronde et une bonne bouffe.