BoN OU MAUVAIS : c’est mort qu’un journaliste sert le mieux sa profession !
Ou l’autopromotion d’une profession de médiocres, de charognards sans état d’âme.
Dommage que les chauffeurs, les couvreurs, les flics ou les gendarmes, les ouvriers de la sidérurgie ou de la chimie... et j'en passe... ne savent pas bien écrire... car des nécrologies ils pourraient en rédiger tous les jours, des pages et des pages. Mais de leur mort, tout le monde s'en fout - Le chauffeur une brève, le métallo 1/8, le policier 1/4 de page. Si ce n’est pas spectaculaire et sans photo... aucun intérêt.
Par contre, la mort d'un journaliste (qui est triste) , aahh la belle affaire ! Cela vous met tous les stagiaires pigistes, les ronds de cuir, les scribouillards à la petite semaine, les rois du copier coller sur Internet, les maestro du dossier de presse... et ils sont légion, en émoi.
Demain, le visage grave drapé dans un linceul tâché de sang, ils vont défendre la liberté de la presse. Même celui qui écrit sur le pinard !
Alors par respect pour ces deux journalistes morts, essayez d'être pendant au moins une journée, une seule journée de vrais journalistes. Je sais c'est difficile quand on habituait à la facilité, à la médiocrité. Mais au moins essayez !
Marc De Mesdeux