Elections en Catalogne : des chiffres en trompe l'oeil !

Une fois de plus, les journalistes (gardiens de la démocratie : MDR) nous vendent ce qui se voit, mais pas ce qui est ! Et si possible avec une loupe grossissante au cas ou vous seriez un peu myope chers citoyens.

Que le président espagnol, Mariono Rajoy soit un imbécile, ce n'est pas la peine d'être un grand politique pour s'en rendre compte. Il a préférait servir ses intérêts personnels et son orgueil, plutôt que son pays et les Espagnols. On a les mêmes en France, de la même génération (sic).

Un militant Catalan suggérait qu'il faudrait mettre une plaque à l'attention Mariono Rajoy : "1er octobre 2017 - la Catalogne indépendente et reconnaissante". Il faut dire qu'en l'espace de 10 jours il a fait plus pour promouvoir l'indépendance, que les militants indépendantistes en 10 ans.

Mais de l'autre côté ce n'est pas mieux - Le président de région Carles Puidgemont jusqu'au boutisme, populiste dans le style Mélanchon, a poussé Madrid à bout, pour que cela tourne au dérapage incontrôlé et serve ses intérêts. Et l'imbécile de Rajoy qui s'est réveillé au dernier moment, alors que l'indépendance de la Catalogne est un problème récurrent de la vie politique espagnole, est tombé dans le panneau.

Un vrai scrutin, précédé d'une vraie campagne (pour / contre), avec des observateurs européens neutres, les indépendantistes auraient récoltés 30 à 40% des voix au grand maximum, selon le taux d'abstention et l'affaire serait classée pour 3 ans.

Aujourd'hui, on parle d'une grève général et entre 300 et 700.000 manifestants à Barcelonne : les chiffres de qui de la Police ou des organisateurs ? Et quelle Police ? C'est certes beaucoup de monde, mais cela ne représentent moins de 10 % de la polpution de la région Catalan, qui en compte plus de 7,5 millions.  Et que pense les 90% qui ne sont pas dans la rue ou qui n'ont pas pu ou voulu voter ? Bref, le compte n'y ait pas.

Une fois de plus, les journalistes veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes.